Référentes scientifiques d´hier et d´aujourd´hui

Elle reçoit une rente mensuelle de l'Association britannique pour le progrès de la science en reconnaissance de l'importance de ses découvertes. Elle est élue membre honoraire de la Geological Society of London, alors même que les statuts sexistes de l'époque interdisent l'élection des femmes. Les découvertes de Mary Anning sont l'une des clés montrant l'évidence de l'extinction des espèces.

  Pour en savoir plus

– [En] Animation sur la vie de Mary Anning 
– [En] Video "Great Minds" : Mary Anning
– [fr] Sa page Wikipedia

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 Biologiste kényane et professeure d'anatomie, Wangari Muta Maathai est une militante politique et écologiste. En 1964, elle est la première femme d'Afrique de l'Est à obtenir une licence de biologie. En 1977, elle fonde le Mouvement de la ceinture verte, dont le but est de planter un maximum d'arbres afin de lutter contre la désertification et l'érosion des sols. Depuis sa création, le mouvement a planté plus de 50 millions d'arbres. Il s'agit également d'un programme destiné à aider les femmes en leur permettant un meilleur accès au travail.
Son militantisme pour lutter pour l'écologie, promouvoir le respect des droits humains, la bonne gouvernance et la démocratie, la fait monter de nombreuses fois en première ligne d'opposition dure aux autorités. Elle sera pour cela victime de nombreuses pressions et menaces mais aussi de nombreuses exactions.
En 2004, elle obtient le prix Nobel de la paix. « La paix, ce n'est pas seulement l'absence de guerre et de coups de fusils. Il peut aussi y avoir des guerres silencieuses quand on élimine des espèces vivantes de la planète, quand on empêche les gens de vivre dignement. Ce sont les guerres de demain», dit-elle.
Pour en savoir plus
– [En]Sa page sur le site des Prix Nobel
– [Fr] Article du journal Le Monde sur Maathai

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Biochimiste israélienne, Ada Yonath reçoit le prix Nobel de chimie en 2009 pour ses travaux sur les ribosomes, qui contribuent à l'amélioration de l'action des antibiotiques. Ada affronte d´abord la pauvreté, la mort de son père, et l'obligation de travailler très jeune avant de devenir chercheuse dans le monde scientifique. Marquée par une ascension difficile dans ce monde masculin, Ada Yonath ne cesse d'encourager les jeunes à se lancer : "mon objectif premier est de contribuer à faire avancer la connaissance auprès des plus jeunes en particulier, et de partager ma passion pour les sciences, notamment en direction des femmes".  
Pour en savoir plus
– [fr] Le prix Nobel de Chimie 2009, Émilie Auvrouin, Pour la Science, 07/10/2009
– [fr] Ada Yonath, Prix Nobel de la curiosité, Marie Nicot, Le Journal du Dimanche, 30/01/2011
– [en] Sa page wikipedia 
– [fr] Sa page wikipedia

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ANATOMIE / MÉDECINE

Marguerite du Coudray, de son nom complet Marguerite-Angélique Le Boursier du Coudray, est une sage-femme née en Auvergne. Choquée par les mauvaises pratiques de l'époque, elle décide de former les femmes qui s'occupent des accouchements dans les campagnes. Pour transmettre ses connaissances, elle met au point des mannequins obstétriques en tissu et une méthode de formation qui permettent d'instruire les sages-femmes des milieux ruraux, pour les aider à anticiper et à bien réagir aux cas de grossesses à risque.

Reconnue et soutenue par l'administration royale, elle entame en 1759 un tour de France durant lequel elle formera, en 25 ans, près de 5000 accoucheuses ainsi que d'autres personnes qui continueront son enseignement. La même année, elle publie un premier ouvrage, Abrégé de l'art des accouchements. A sa mort, son principal défi a été relevé, la mortalité infantile marquant un net recul.

Pour en savoir plus
– [fr] Portrait de médecins : Angélique du Coudray 

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Infirmière britannique du XIXe siècle, Florence Nightingale révolutionne et perfectionne la formation des infirmiers, donnant ainsi un statut d'importance à cette profession dans la hiérarchie médicale. Elle va jusqu’à créer sa propre école d'infirmerie et ses élèves sont ensuite envoyées dans tous les hôpitaux d'Angleterre. Elle se distinguera particulièrement lors de la guerre de Crimée en dirigeant des équipes infirmières près des lignes de front.

 

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Géologue et paléontologue canadienne, Alice Wilson entre à la Commission géologique du Canada en tant qu'assistante dans un musée. Avec le temps, elle obtient enfin une place plus que méritée de géologue. Bien qu'elle soit munie d'un doctorat, poursuivre ses recherches géologiques dans un milieu considéré comme l'apanage de la gente masculine est pour elle synonyme de lutte durant toute sa carrière.
Elle est à l'époque l'autorité reconnue dans le domaine des formations paléozoïques de l'Est de l'Ontario, dont elle a relevé les distributions, stratigraphies, structures, et fossiles, surtout ceux de l'âge ordovicien. Par ses conférences, ses excursions, ses publications et ses expositions dans les musées, elle rend la géologie accessible au grand public, particulièrement aux enfants. C'est dans cette même optique qu'elle a écrit un livre, La Terre sous nos pieds. Alice Wilson ne sera appelée « docteure » que deux ans avant de prendre sa retraite. En 1937, elle est élue membre de la Société royale du Canada. Elle est la première femme à recevoir cet honneur.
Pour en savoir plus
– [fr] http://www.thecanadianencyclopedia.com/fr/article/alice-evelyn-wilson/
– [fr] http://www.collectionscanada.gc.ca/rock/021018-900-f.html

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