activités SVT 1S

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Ressources pédagogiques de 1re S

Vous sont présentées ici des ressources permettant de réaliser un enseignement plus inclusif, moins normatif, davantage humaniste, 
– soit parce qu'elles participent à déconstruire des représentations discriminantes (racisme, sexisme, homophobie, validisme, etc.),
– soit parce qu'elles permettent de présenter aux élèves des ressources variées quant à leurs auteur-es et leur sujet : c'est-à-dire qui ne soit pas uniquement des documents réalisés par, et centrés sur, des « hommes » « blancs » (voir FAQ) « hétérosexuels » « valides »... 

Pour toutes remarques sur un document, pour partager ici un document que vous avez créé ou nous signaler la source d'une ressource que vous avez repérée, pour nous préciser quels seraient vos besoins :
n'hésitez pas à nous contacter

Place dans le programme : Thème 3A – Féminin, masculin
Notion ou capacité abordée : Ensemble du thème
Résumé : Dans son article « Genre et SVT : copie à revoir » paru sur son site Allodoxia, Odile Fillod critique de manière particulièrement rigoureuse et argumentée (comme dans l'ensemble de son site) le thème 3A – Féminin, masculin du nouveau programme de premières S et ES-L.
Auteure : Odile Fillod
Date de parution : 15/08/2011

Place dans le programme : Thème 3A – Féminin, masculin + thème 3C – De l’œil au cerveau : quelques aspects de la vision
Notion ou capacité abordée : « Recenser, extraire et organiser des informations pour comprendre le phénomène de plasticité cérébrale et son importance dans l’établissement de différentes fonctions cognitives. » + mécanisme d’acquisition des stéréotypes de genre (masculin, féminin) observé chez les individus.
Résumé : Il s’agit d’un exercice type IIb permettant d'aborder la notion de plasticité cérébrale en utilisant l’exemple de la transmission des stéréotypes de genre. 
Remarques :
– Il s'agira d'insister sur le fait qu'aucune différence cérébrale n'a rigoureusement été mises en évidence, qui expliqueraient d'éventuelles différences cognitives entre femmes et hommes. Nous renvoyons au site Allodoxia pour des analyses critiques d'articles affirmant cela.
– On pourra également insister sur le caractère réversible de la plasticité cérébrale ;
– Le programme insiste sur le fait qu’en première, la notion de plasticité cérébrale devra se baser sur l’exemple de fonctions cognitives (en terminale seront abordés des exemples de fonctions motrices) : cette activité porte à la fois sur l’apprentissage inconscient (cœur de l’activité) et sur l’apprentissage conscient (abordé dans le dernier document).
Auteur : Alexandre Magot
Dernière mise à jour : 30/06/2016
Télécharger l’activité :   

Place dans le programme : Thème 3A – Féminin, masculin
Notion ou capacité abordée : Sexualité du cortex
Résumé : Une activité permettant l'utilisation des fonctionnalités du logiciel Mesurim afin de comparer des données d'imagerie médicale (IRM et IRMf) et in fine montrer qu'il n'existe pas de différences anatomiques et fonctionnelles significatives des cortex féminin et masculin (la différence concernant le contrôle des fonctions physiologiques de la reproduction est exclue de l'étude ici).
Dernière mise à jour : 15/01/2014
Auteur : Mathieu Goirand
Lien : Tous les documents relatifs à cette activité sont disponibles sur cette page

Place dans le programme : Thème 3C – De l’œil au cerveau : quelques aspects de la vision + 3A – Féminin, masculin
Notions ou capacités abordées : Plasticité cérébrale ; construction cérébrale des stéréotype de genre ; absence de différence des cortex cérébraux des hommes et des femmes
Résumé : Soumis à des environnements et à des stimulations différentes, le cerveau des filles et des garçons finit par se développer différemment du fait de la plasticité cérébrale. Cela permet d'expliquer certaines différences (en termes de comportement, d'aptitude, etc.) entre hommes et femmes. Ces différences ne sont donc pas innées, mais acquises et réversibles.
Liens :
> "Le cerveau a-t-il un sexe ?", Conférence TedX (vidéo, 11'37") de Catherine Vidal, neurobiologiste.
> "La plasticité cérébrale", vidéo de 4' de Catherine Vidal, plateforme Matilda
> "Les neurones du genre", article de Catherine Vidal, Libération, 7 septembre 2011
> "Homme-femme : pour Vidal, aucune différence dans le cerveau n'est innée", article de Renée Greusard, Rue69, 16 juin 2012
> "Catherine Vidal, neurobiologiste : "Ce ne sont pas les cerveaux qui pensent, décident ou gouvernent, ce sont les personnes qui possèdent ces cerveaux !", interview de Catherine Vidal, Eve Le Blog, 13 juin 2013

Notion ou capacité abordée : Différenciation des gonades lors de l’embryogenèse
Résumé : En 1947, Alfred Jost a montré que l’ablation des gonades sur un fœtus de lapin entraînait le développement des voies génitales internes et des organes génitaux externes de type femelle, quel que soit le sexe génétique du fœtus, XX ou XY. Ces expériences ont montré que la différenciation de ces organes dans le sens masculin dépend de la présence de testicules. Elles ont aussi donné naissance à l’hypothèse selon laquelle le développement femelle était l’état par défaut puisque la présence de gonades n’est pas nécessaire pour différencier un appareil externe femelle à la naissance. Cela ne veut donc absolument pas dire que l’ovaire se différencie spontanément en absence de chromosome Y car chez la plupart des mammifères (exception faite de la souris) les individus XO n’ont pas d’ovaires mais une bandelette fibreuse vide d’ovocytes et seront incapables de se reproduire. La présence de deux chromosomes X est indispensable à la différenciation ovarienne, et la présence d’œstrogènes et de progestérone produites par l’ovaire sera nécessaire au développement des caractères sexuels secondaires femelles à la puberté et à la fertilité des individus.
Liens :
> Comment revisiter la notion sexiste : Le sexe femelle est le sexe par défaut : mise au point réalisée en février 2003 par Corinne Cotinot, Solange Magre et Bernard Vigier sur le site de l’INRP.

Notion ou capacité abordée : Différenciation de l´ovaire lors de l’embryogenèse
Résumé : La différenciation de l’ovaire a été considérée pendant plusieurs décennies comme un processus passif, se mettant en place par défaut. Le développement d’outils génétiques permettant l’invalidation de gènes chez la souris, d’approches transcriptomiques haut débit ainsi que l’étude de modèles animaux pertinents a montré que la différenciation des gonades est un processus dynamique dans les deux sexes et a permis d’identifier des acteurs clés de la différenciation ovarienne. La détermination des cellules somatiques de l’ovaire est sous le contrôle de deux voies majeures, l’une régulée par le facteur de transcription FOXL2 avec ou sans les œstrogènes selon les espèces, et celle de la voie β-caténine (Rspo1, Wnt4, β-caténine). Ces deux cascades géniques agissent simultanément sur l’activation de la voie femelle et l’inactivation de la voie mâle. À l’inverse, la différenciation sexuelle des cellules germinales ne résulte pas uniquement du contenu chromosomique de la cellule (XX femelle et XY mâle). Elle est le résultat de l’environnement des gonocytes dans l’ébauche gonadique. Très tôt, les gonocytes femelles vont se multiplier par mitose puis s’engager dans la méiose (prophase I). Suivra la formation des follicules primordiaux, étape cruciale de la vie reproductive femelle car elle constitue la réserve ovarienne. Les connaissances sur les facteurs qui participent à ces processus moléculaires ont beaucoup progressé au cours des dix dernières années et sont présentées dans cette revue.
Lien :
> La différenciation ovarienne précoce et son contrôle génétique par Adrienne Baillet, Béatrice Mandon-Pépin, Reiner Veitia et Corinne Cotinot.

Notion ou capacité abordée : Détermination génétique de la différenciation de la gonade en ovaire
Résumé : article paru à l'occasion de la découverte du rôle du gène RSPO1 dans la différenciation des gonades bipotentielles en ovaires.
Lien :
> « Deux gènes pour un sexe », La Recherche, Olivier Donnars, 1er décembre 2006

Notion ou capacité abordée : Différenciation des gonades lors de l’embryogenèse
Résumé : Page explicative « Déconstruire la notion de sexe par défaut » avec analyse de différents manuels scolaires, et document de synthèse des mécanismes de détermination génétique intervenant dans la différenciation des gonades. Le document présente également un schéma bilan simplifié exploitable avec les élèves. La description de la différenciation sexuelle féminine « par défaut » est une simplification et résulterait d’une recherche androcentrée. L’étude de cas d’inversion sexuelle (femme XY et homme XX) qui ne pouvait pas s’expliquer par une simple présence ou absence de gène SRY, a démontré depuis 1993 que la réalité du déterminisme génétique ovarien est en fait plus complexe que ce que l’on a voulu croire, et qu’elle résulte, tout comme celui du testicule, de processus actifs, contrôlés par des gènes.
Auteur : Alexandre Magot
Dernière mise à jour : 29/12/2013
Liens vers la page du site : Déconstruire la notion de sexe par défaut

Télécharger la synthèse sur la balance des sexes :  

Place dans le programme : Thème 3A – Féminin, masculin
Notion ou capacité abordée : Anatomie des organes génitaux
Résumé : Activité où l'on doit légender les organes génitaux externes et internes.
Remarques :
– L'activité présente une représentation correcte du clitoris ainsi qu'un schéma de vulve, ce que ne font pas la plupart des documents des manuels scolaires. Cet oubli pose problème puisqu'il est quasi systématique et relève d'une sorte d'excision symbolique. Il pose également problème dans la mesure où le programme de 1re S a vocation à être une « étude de la sexualité humaine […] dans une optique d'éducation à la santé et à la responsabilité ». Cet oubli, et celui du clitoris en particulier, est d'autant plus regrettable qu'une partie du programme traite du plaisir associé à l'activité sexuelle. Il est donc fondamental de parler de l'importance du clitoris, seul organe humain uniquement dédié au plaisir et bien trop méconnu.
– Les schémas ne sont pas genré
– L'activité présente un document rappelant qu'il ne s'agit que de normes. Il précise ce qu'est l'intersexuation et donne des informations essentielles (mutilations subies par nombres de personnes intersexes, association qu'il est possible de contacter...)
Auteur : Schémas de Vincent Guili
Dernière mise à jour : 22/01/2019

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Place dans le programme : Thème 3A – Féminin, masculin
Notions ou capacités abordées : Intersexuation, hyperandrogénisme féminin et différenciation des voies génitales
Résumé : Les cas d'hyperandrogénisme féminin, notamment ceux concernant les athlètes, ont été très médiatisés à l'occasion des Jeux olympiques. Leur étude permet d'aborder le contrôle de la différenciation des voies génitales (voir ressources liées).
Il permet également de montrer que la notion de « sexe biologique » est finalement complexe et subjective.
En abordant ces cas, il faut cependant garder à l'esprit : 
– que le traitement de ces cas dans le sport (et la mise en place de tests de féminité) relève du sexisme puisque les performances exceptionnelles masculines ne donnent pas lieu à des débats sur les inégalités biologiques entre athlètes ;
– que les nombreux cas médiatisés l'ont été à l'insu et aux dépens des athlètes dont le droit au secret médical n'a pas été respecté, et que ces médiatisations témoignent d'un voyeurisme qu'il ne faudrait ni relayer ni encourager dans nos enseignements. Il n'est pas sans conséquences pour les individus concerné⋅e⋅s (voir la tentative de suicide de l'athlète indienne Santhi Soundarajan après qu'on lui a « refusé sa féminité » en 2006 et qu'on a médiatisé son dossier médical).
Liens : 
> Trois entretiens vidéo d'Anaïs Bohuon (3 x 4 mn) sur le cas Caster Semanya, les tests de féminité dans le sport et le règlement sur l'hyperandrogénisme féminin 
> La fiche du site Orpha.net consacrée au syndrome d'insensibilité aux androgènes (SIA)
> Série d'articles rédigés par Anaïs Bohuon, publiés dans Mediapart, sur l'hyperandrogénisme dans le sport :
– Caster Semanya, l'incroyable athlète qui bouleverse l’éthique sportive, 11/09/2009
– La revanche de Caster Semanya aux mondiaux d'athlétisme, 10/09/2011
– Aux JO de Londres, une police de la testostérone... chez les femmes, 03/07/2012
> Anaïs Bohuon, Le test de féminité dans les compétitions sportives, une histoire classée X ?, Paris : Éditions iXe, 2012

Place dans le programme : Thème 3A – Féminin, masculin
Notion ou capacité abordée : Différenciation des voies génitales
Résumé : Il s'agit de ressources permettant l'étude en TP avec Anagène, de cas d'intersexuation : homme à utérus ou hyperandrogénisme féminin (et d'autres).
Liens :
> Document présentant les différents cas et les informations à fournir (caryotype, etc.) des différents cas d'intersexuation (en particulier le cas 8 d'homme à utérus et le cas 9 d'hyperandrogénisme féminin)
> Fichier de séquences Anagène de référence des différents gènes intervenant dans la différenciation des voies génitales chez les individus correspondant aux normes 
> Fichier de séquences Anagène du cas d'homme à utérus (cas 8, avec en particulier les séquences des génes codant pour l'AMG et les récepteur de l'AMH (RAMH) permettant d'observer une mutation au niveau de ce dernier gène)
> Fichier de séquences Anagène du cas d'hyperandrogénisme féminin (cas 9, mutation au niveau du gène Rtesto du récepteur à la testostérone)

Place dans le programme : Thème 1A (Expression, stabilité et variation du patrimoine génétique)
Notion ou capacité abordée : Déterminisme génétique de la différenciation sexuelle
Résumé : Fiche biographique permettant de présenter Nettie Maria Stevens, qui a découvert le mécanisme génétique de la détermination du sexe (XX/XY).
Remarque : Très peu de femmes apparaissent dans le cadre de l'histoire des sciences. Il s'agit ici de présenter Nettie Maria Stevens, qui, en même temps et indépendamment de Wilson, a découvert le système XX/XY de détermination du sexe. 
Auteur : SVT Égalité
Dernière mise à jour : 02/04/2014
Lien : cette page du site

  – Arbres généalogiques « alternatifs » de génétique –

Place dans le programme : Thème 3B – Variation génétique et santé (Patrimoine génétique et maladie)
Notions ou capacités abordées : Connaissances : l’étude d’un arbre généalogique permet de prévoir le risque de transmission de la maladie. La mucoviscidose est une maladie fréquente, provoquée par la mutation d'un gène. Seuls les homozygotes pour l'allèle muté sont malades. (BO)
Capacités et attitudes : Étudier un arbre généalogique pour évaluer un risque génétique. (BO)
Résumé : Il s'agit d'une série d'arbres généalogiques construits dans le but de refléter la réalité, et non une vision stéréotypée de la famille, en incluant par exemple : des noms d'origines différentes, une famille recomposée, un couple homosexuel, etc.
Auteur : Alexandre Magot
Dernière mise à jour : 31/01/2014

(cliquer sur les images pour les agrandir)
    

Place dans le programme : Thème 1 B – La tectonique des plaques : l'histoire d'un modèle
Notion ou capacité abordée : Notion : L'hypothèse de l'expansion océanique. Au début des années 1960, les découvertes de la topographie océanique et des variations du flux thermique permettent d’imaginer une expansion océanique par accrétion de matériau remontant à l’axe des dorsales, conséquence d’une convection profonde. Capacités : extraire des informations des documents et savoir argumenter.
Résumé : il s'agit d'une activité courte d'une demi-heure qui propose aux élèves de retrouver les arguments sur lesquels Robert Dietz et Harry Hess se sont appuyés pour étayer leur hypothèse de l'expansion des fonds océaniques.
Remarque : Un des documents proposés est la carte détaillée des fonds océaniques que Mary Tharp, Bruce Heezen et Maurice Ewing ont publiée en 1960. Le rôle que Mary Tharp (voir cette page du site) a joué dans l'élaboration de cette carte est inestimable (voir sa biographie sur le site du prestigieux Institut océanographique de Woods Hole, le WHOI), considérant de surcroît qu'il était difficile à cette époque pour une femme d'être reconnue comme géologue ou océanographe et qu'il leur était même interdit de monter sur un bateau, y compris au nom de la recherche scientifique.
Auteure : Perrine Delbury
Dernière mise à jour : 05 /05/2014  
Télécharger l’activité : 

Place dans le programme : Thème 1B – La tectonique des plaques : l'histoire d'un modèle
Notion ou capacité abordée : Tectonique des plaques, topographie des fonds marins
Résumé : Fiche biographique permettant de présenter Mary Tharp.
Remarque : Très peu de femmes sont présentées dans le cadre de l'histoire des sciences, encore moins dans le domaine de la géologie. Il s'agit ici de présenter Mary Tharp, qui a contribué à réaliser un document majeur en sciences de la Terre : la carte topographique des fonds océaniques.
Auteur : SVT Égalité
Dernière mise à jour : 05 /05/2014  
Lien : cette page du site

  – Perturbation du génome et cancer –

Place dans le programme : Thème 3B – Variation génétique et santé
Notion ou capacité abordée : Perturbation du génome et cancérisation. « Des modifications accidentelles du génome peuvent se produire dans des cellules somatiques et se transmettre à leurs descendantes. Elles sont à l’origine de la formation d’un clone cellulaire porteur de ce génome modifié. La formation d’un tel clone est parfois le commencement d’un processus de cancérisation. Des modifications somatiques du génome surviennent par mutations spontanées ou favorisées par un agent mutagène. » (BO)
Résumé : Dans la première vidéo, de 4'13'', Mounira Amor-Guéret (directrice de recherche CNRS à l'institut Curie) explique comment une cellule devient cancéreuse.  
Dans la deuxième, de 4'04'', Fatima Mechta-Grigoriou (directrice de recherche à l'INSERM) explique comment les cellules cancéreuses colonisent l'organisme.
Dans la troisième, de 4'53'', Anne Vincent-Salomon (pathologiste à l'institut Curie) explique les étapes du traitement contre le cancer.
Remarque : Peu de femmes scientifiques sont présentées dans nos manuels scolaires. Ces ressources parfaitement adaptées à un usage en classe permettent de remédier quelque peu à cela.
Dernière mise à jour : 07/05/2014  
Lien 1 : Comment une cellule devient cancéreuse
Lien 2 : Comment la tumeur fait son nid dans l'organisme
Lien 3 : Quels traitements contre le cancer

Place dans le programme : Thème 3A – Féminin, masculin
Notion ou capacité abordée : Analyse des programmes
Résumé : Dossier réalisé par le CNDP/CRDP de Haute-Normandie.
Dernière mise à jour : 18/05/2014  
Lien : Féminin, masculin dans les nouveaux programmes de SVT en classe de 1re

Place dans le programme : Thème 1B – La tectonique des plaques : histoire d'un modèle
Notion ou capacité abordée : Orientation : le métier de géologue
Résumé : Dans cette vidéo de 3 minutes, Cécile Bonnet, doctorante travaillant sur la géologie des Préalpes, explique en quoi consiste son travail et à quoi il peut servir.
Remarque : La géologie est un domaine souvent considéré comme masculin. Cette représentation tient notamment au fait que, dans nos manuels, les scientifiques ou exemples de métiers liés à la géologie sont souvent représentés par des hommes.
Dernière mise à jour : 19/01/2015
Voir le document : Cécile Bonnet : la géologie des Préalpes, Histoires des savoirs

Place dans le programme : Thèmes 3C – De l'œil au cerveau : quelques aspects de la vision + 3A – Féminin, masculin
Notion ou capacité abordée : Plasticité cérébrale
Résumé : Biographie de Rita Levi-Montalcini, qui a reçu le prix Nobel de médecine pour avoir découvert les facteurs de croissance des cellules nerveuses (molécules responsables de la croissance et de la direction que prennent les neurones).
Remarque : Le programme tel que le définit le BO intègre la notion de plasticité cérébrale dans le thème 3C (vision). Cependant, étant donné qu'il s'agit en classe de 1re d'aborder la plasticité cérébrale d'un point de vue cognitif (complété en terminale par le point de vue de la motricité), il est tout à fait possible de l'aborder dans le thème 3A (dans le cadre de la construction des stéréotypes de genre).
Dernière mise à jour : 20/01/2015
Voir le document : cette page du site

Place dans le programme : Thème 3A – Féminin, masculin
Notion ou capacité abordée : Les différentes étapes de la fécondation in vitro avec transfert d'embryon
Résumé : Ce schéma présente les différentes étapes de la FIV, depuis la stimulation hormonale des ovaires jusqu'à la grossesse d'une femme. L'originalité de ce document, par rapport à ceux classiquement à disposition des enseignant.e.s est que la femme présente une peau pigmentée. 
Dernière mise à jour : 12/04/2015 
Lien : Schéma des étapes de la FIV ou page présentant l'illustration

– Activité (animation) : Schéma de vulve à légender –

Place dans le programme : Thème 3A – Féminin, masculin
Notion ou capacité abordée : Anatomie des organes sexuels
Résumé : Animation en ligne où on doit légender un schéma de vulve.
Remarque : Les bases anatomiques permettant de se représenter pénis et testicules sont largement connues de tout le monde, ne serait-ce que parce qu'il y a surreprésentation de leur image stylisée sur de nombreuses tables d'établissements scolaires et de nombreux murs de la ville... A l'inverse, les élèves connaissent très peu l'anatomie d'une vulve, y compris si leur corps en est pourvu. Il faut dire que le schéma d'une vulve est absent de la plupart des manuels scolaires. Les connaissances anatomiques sont très souvent issues de l'industrie pornographique. Or les anatomies qu'on y observe sont complètement stéréotypées et donnent une représentation faussée de la diversité existante. Cette méconnaissance est très anxiogène et source de nombreux complexes, dont témoignent notamment la grande augmentation des labioplasties. C'est pourquoi il est important de présenter à la fois un schéma type de vulves aux élèves, et dans le cadre de l'éducation à la sexualité dans lequel s'inscrivent les cours de SVT, de rendre compte de la diversité existante au moyen d'images.
Il sera cependant nécessaire de rectifier à l'oral le fait que ce n'est pas le clitoris qui est représenté, mais uniquement le gland du clitoris. Le clitoris est en effet un organe d'une dizaine de centimètres qui s'étend jusqu'à l'orifice vaginal.
Auteur : Claude Perrin
Dernière mise à jour : 18/04/2015  
Lien : Cette page du site biologieenflash.net

Place dans le programme : Thème 1B – La tectonique des plaques : l'histoire d'un modèle
Notion ou capacité abordée : Structure de la Terre : noyau interne terrestre et discontinuité de Lehmann
Résumé : Fiche biographique permettant de présenter Inge Lehmann
Remarque : Il est courant d'évoquer Oldam ou Gutenberg lorsque l'on traite de la structure terrestre et de l'utilisation des ondes sismiques pour mettre en évidence les discontinuités. Très peu de documents évoquent la sismologue danoise Inge Lehmann, dont les apports furent décisifs puisqu'elle a mis en évidence la présence de la graine solide au centre de la Terre, au sein du noyau terrestre, alors que l'on pensait le noyau intégralement liquide.
Auteur : SVT Égalité
Dernière mise à jour : 05/05/2014  
Lien : cette page du site

Place dans le programme :Thème 3 A – Féminin, masculin
Notion ou capacité abordée : Anatomie des organes génitaux
Résumé : Schéma complet à légender des organes génitaux
Remarque : La totalité des schémas présentant les organes génitaux correspondant aux normes féminines disponibles dans les manuels scolaires sont erronés : le clitoris est mal représenté (ou pas représenté du tout), car seul le gland est représenté, le vagin est béant, il y a absence de pilosité...

Cette série de schémas montre une représentation correcte des organes génitaux. Par ailleurs elle a le grand avantage de présenter des vues « au repos » et en érection du pénis et du clitoris. Cela permet  de bien insister sur l'homologie de ces deux organes érectiles, qui ont une origine embryologique commune, et sur le fonctionnement du clitoris.

Présenter de bons schémas en classe, avec un clitoris bien représenté est particulièrement important :
– pour éviter des cours androcentrés, ne parlant dans le détail que des organes dits masculins.
– parce que nos cours doivent s'inscrire dans une éducation à la sexualité, et qu'on ne peut participer à la construction d'une sexualité épanouie chez les élèves sans évoquer la notion de plaisir, et donc du clitoris, le seul organe humain uniquement dédié à cela.
– parce qu'on lutte ainsi contre les stéréotypes de genre : donner des informations anatomiques justes permet de rompre avec l'image d'une sexualité dite féminine qui serait « complexe », « mystérieuse », « cérébrale »...
– parce qu'à n'évoquer que le plaisir lié au pénis et en ne parlant pas de celui lié au clitoris, on sacralise le plaisir masculin – qui serait le seul digne d’intérêt, important voire indispensable – et on participe pleinement à entretenir la culture du viol.

D'autre part, il est fondamental de présenter ces schémas comme des normes, d'une part parce qu'il ne s'agit pas de la représentation de la réalité des sexes humains : les individus présentent de grandes variations anatomiques. C'est d'ailleurs au nom de la norme que certains clitoris jugés trop grands sont excisés chez certain⋅e⋅s enfants intersexes. D'autre part parce qu'il est important de garder à l'esprit que les organes génitaux ne déterminent pas l'identité d'un individu. Des hommes trans ont donc des clitoris, des femmes trans n'en ont pas et peuvent être dotées d'un pénis... ce n'en sont pas moins des hommes et des femmes.
N'oublions pas que des schémas mal utilisés et mal présentés donnent des coups, particulièrement violents quand ils renvoient dans l'anormalité voire l'inhumanité les enfants dit⋅e⋅s intersexes ou trans que nous avons dans nos classes (quand bien même nous ne le savons pas). Ils sont donc à présenter, au mieux sans les genrer (il n'est finalement pas nécessaire de préciser qu'il s'agit des organes génitaux d'hommes, ni de femmes), ou alors bien préciser qu'il ne s'agit que de normes masculines ou féminines.
Auteur : Vincent Guili
Dernière mise à jour : 23/01/2017 pour la version 2 (noir & blanc), 19/05/2017 pour la version colorisée
Image : Cliquer sur les images pour les agrandir
dans chaque cas : image de gauche = au repos, image de droite = en excitation

- version noir & blanc :

- Version colorisée :

Place dans le programme : Corps humain et santé : Reproduction et sexualité
Connaissances et compétences associées : Anatomie des organes sexuels
Résumé : Le clitoris est un organe qui semble tabou, dans la société, et en particulier dans les enseignements des SVT. Il est quasi absent des manuels, et quand il ne l'est pas, sa représentation est totalement erronée.
Remarque : Le programme de SVT doit s'inscrire dans une éducation plus large à la sexualité. Il apparaît particulièrement important, pour aborder sa propre sexualité, que de commencer par connaître son corps et les organes en jeu. En rendant tabou le clitoris, en faisant comme s'il n'existait pas, les enseignant⋅e⋅s s'éloignent de la rigueur scientifique, transmettent des erreurs (schémas faux par exemple), et ne remplissent au final pas la mission qui est la leur dans le cadre de cette partie de programme. La notion de clitoris et de plaisir féminin peut s'inscrire dans la partie Vivre sa sexualité. Le programme ne demande de ne traiter que du rôle des hormones (qui pourtant, chez l'humain, n'est pas démontré : voir Genre et SVT, copie à revoir d'Odile Fillod) et des systèmes de récompense, mais il semble important de saisir l'occasion ici de parler de cet aspect important de la biologie des sexualités. Les ressources ci-jointes permettent d'en savoir un peu plus sur cet organe central dans la sexualité féminine et d'en finir avec l'excision symbolique qui a lieu dans nos enseignements.
Dernière mise à jour : 06/10/2017
Ressources : 
– Ressources pour impression 3D d'un clitoris : De plus en plus d'établissement sont dotés d'une imprimante 3D (utilisée le plus souvent par les collègues de SI ou de technologie). Si tel n'est pas le cas, vous pouvez le faire imprimer via internet (http://www.sculpteo.com/fr/) ou en cherchant un Fab-lab proche de chez vous. 
– Alexandre Magot, Le clitoris et son traitement en SVT, SVT-Egalité
– Modèle numérique d'un clitoris, par Odile Fillod (croquis et consignes) et Philippe Cosentino (modélisation 3D et programmation de l'interface)
– Clit'info : site de référence concernant le clitoris (anatomie, histoire de sa découverte, etc.) réalisé par Odile Fillod
et :
– Le clitoris, ce cher inconnu, documentaire de Michèle Dominici, Variety Moszinski et Stephen Firmin, 2003
– Présentation du documentaire et fiche pédagogique
– L'organe clitoridien et l'orgasme féminin, conférence d'Odile Buisson, Les Ernest, 2010
– Le clitoris, par Elisabeth Pesquier, vidéo diffusée sur Teledebout.org

Place dans le programme : Thème 3B – Variation génétique et santé > Patrimoine génétique et maladie
Notions ou capacités abordées : 
– Connaissances : « Le plus souvent, l’impact du génome sur la santé n’est pas un déterminisme absolu. Il existe des gènes dont certains allèles rendent plus probable le développement d’une maladie sans pour autant le rendre certain. » (BO)
– Capacités et attitudes : « Savoir choisir ses comportements face à un risque de santé pour exercer sa responsabilité individuelle ou collective. » (BO) 
Résumé : Il s'agit d'une tribune rédigée par l'actrice états-unienne Angelina Jolie en 2013, dans laquelle elle explique les raisons l'ayant poussée à réaliser une double mastectomie (qui sera suivie un an plus tard d'une ovariectomie). Elle est en effet porteuse d'une mutation du gène BRCA1.
Dernière mise à jour : 26/09/2015
Ressources : 
– [en] My medical choice, version originale publiée sur le site du New York Times le 14 mai 2013
– [fr] Mon choix médical, traduction française 

– Mary-Claire King –

Place dans le programme :Thème 3B – Variation génétique et santé > Patrimoine génétique et maladie
Notion ou capacité abordée : « Le plus souvent, l’impact du génome sur la santé n’est pas un déterminisme absolu. Il existe des gènes dont certains allèles rendent plus probable le développement d’une maladie sans pour autant le rendre certain. » (BO)
Résumé : Fiche biographique permettant de présenter Mary-Claire King, qui a découvert le premier gène de prédisposition au cancer du sein (BRCA 1).
Remarque : Très peu de femmes sont présentées dans le cadre de l'histoire des sciences. Il s'agit ici de présenter Mary-Claire King, qui a trouvé le gène BRCA1 à une époque où l'aspect génétique des cancers n'était pas bien connu. Cette scientifique doit également sa renommée à d'autres découvertes : la proximité génétique des chimpanzés et de l'être humain, notamment.
Auteur : SVT Égalité
Dernière mise à jour : 02/04/2014
Lien : cette page du site

Place dans le programme : Thème 3A – Féminin, masculin
Notions ou capacités abordées : 
Connaissances : « L’étude d’un arbre généalogique permet de prévoir le risque de transmission de la maladie. La mucoviscidose est une maladie fréquente, provoquée par la mutation d’un gène. Seuls les homozygotes pour l’allèle muté sont malades. » (BO)
Capacités et attitudes : « Étudier un arbre généalogique pour évaluer un risque génétique. » (BO)
Résumé : Deux cas de diagnostic prénatal sont à réaliser dans cet exercice de génétique basé sur l'étude d'un arbre généalogique. Il s'agit du risque de la mucoviscidose (l'allèle responsable de la mucoviscidose étant récessif).
Remarques : 
La particularité de cet exercice est que l'un des cas à étudier est une naissance par PMA d'un couple homosexuel. L'énoncé précise que ce type de PMA est interdit en France, mais autorisé dans 7 pays européens (il s'agit ici d'une famille espagnole).
Auteur : Alexandre Magot
Dernière mise à jour : 29/09/2015
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Place dans le programme : Thème 3A – Féminin, masculin
Notions ou capacités abordées : Phénotypes sexuels, notion d'intersexuation et critique de la bicatégorisation en femmes et hommes
Résumé : Il s'agit de trois extraits de textes de Nathalie Rubel, Anne Fausto-Sterling et Elsa Dorlin critiquant la bicatégorisation des phénotypes sexuels, à la lumière de ce que l'on sait de l'intersexuation.
Remarques : 
Cet ensemble documentaire permet d'aborder les cas d'intersexuation et de questionner le poids des normes.
Auteures : Nathalie Rubel, Anne Fausto-Sterling et Elsa Dorlin
Dernière mise à jour : 09/11/2015
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Place dans le programme : Thème 3B – Variation génétique et santé
Notions ou capacités abordées :
Connaissances : « Le plus souvent, l’impact du génome sur la santé n’est pas un déterminisme absolu. Il existe des gènes dont certains allèles rendent plus probable le développement d’une maladie sans pour autant le rendre certain. En général les modes de vie et le milieu interviennent également, et le développement d’une maladie dépend alors de l’interaction complexe entre facteurs du milieu et génome. Un exemple de maladie permet d’illustrer le type d’études envisageables. » (BO)
Capacités, attitudes : « Recenser, extraire et organiser des informations pour identifier :
– l’origine multigénique de certaines maladies ;
– l’influence des facteurs environnementaux ;
Comprendre que déterminer les facteurs génétiques ou non d’une maladie repose sur des méthodes particulières qui constituent les fondements de l’épidémiologie.
Comprendre quelles sont les conditions nécessaires pour établir la validité d’affirmations concernant la responsabilité d’un gène ou d’un facteur de l’environnement dans le déclenchement d’une maladie.
Savoir choisir ses comportements face à un risque de santé pour exercer sa responsabilité individuelle ou collective. » (BO)
Résumé : Il s'agit d'une activité traitant des formes génétiques du cancer du sein, permettant de traiter l'ensemble des points de cette partie de programme. Elle  présente également la scientifique Mary-Claire King ainsi qu'un texte de l'actrice Angelina Jolie expliquant les raisons de son choix d'avoir recours à une double mastectomie. 
Auteur : Alexandre Magot
Dernière mise à jour : 22/11/2015
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Place dans le programme : Thème 1A – Expression, stabilité et variation du patrimoine génétique > L’expression du patrimoine génétique
Notion ou capacité abordée :
Connaissances : « La séquence des nucléotides d’une molécule d’ADN représente une information. […] L’ensemble des protéines qui se trouvent dans une cellule (phénotype moléculaire) dépend du patrimoine génétique de la cellule (une mutation allélique peut être à l’origine d’une protéine différente ou de l’absence d’une protéine) [...]. Le phénotype macroscopique dépend du phénotype cellulaire, lui-même induit par le phénotype moléculaire. » (extraits du B.O.)
Résumé : La progeria peut servir d'exemple pour illustrer les liens de causes à effets des différentes échelles du phénotype. Il s'agit ici de présenter la progéria (connue également sous le nom de syndrome de Hutchinson-Gilford), à travers l'exemple de Sam Berns, qui partage dans une conférence TEDx sa philosophie du bonheur (12 mn, en anglais sous-titré français).
Remarque : L'exemple de Sam Berns permet de mesurer combien la notion de handicap est relative. Dans sa conférence, Sam Berns insiste sur le fait qu'il est important de ne pas porter un regard misérabiliste sur les personnes en situation de handicap, et de ne pas les réduire à ce handicap. Il sera important de souligner auprès des élèves qu'une personne en situation de handicap n'a pas à se distinguer par un parcours ou une force de caractère hors du commun pour être considérée comme « ordinaire », humaine, finalement (au contraire du message que cet exemple pourrait implicitement faire passer).
Dernière mise à jour : 04/12/2015 
Lien : Ma philosophie du bonheur [My philosophy for a happy life] par Sam Berns, conférence TEDx MidAtlantic(vidéo, 12'45''), 2013

Place dans le programme : 1B – Le domaine continental et sa dynamique
Notion ou capacité abordée : Orientation : le métier de géologue géotechnicien.ne
Résumé : Dans cette vidéo de quelques minutes, une géologue géotechnicienne explique en quoi consiste son travail et à quoi il peut servir.
Remarque : La géologie est un domaine souvent considéré comme masculin. Cette représentation tient notamment au fait que, dans nos manuels, les scientifiques ou exemples de métiers liés à la géologie sont souvent représentés par des hommes. Dans cette vidéo, pouvant être utilisé dans le cadre d'un travail sur l'orientation, c'est une femme qui nous présente son métier.
Dernière mise à jour : 17/12/2015
Voir le document : Focus sur le métier de géologue géotechnicien.ne, Unisciel

Place dans le programme : Thème 3 - C De l’œil au cerveau : quelques aspects de la vision > Cerveau et vision : aires cérébrales et plasticité
Notion ou capacité abordée : Connaissances : « Plusieurs aires corticales participent à la vision. L’imagerie fonctionnelle du cerveau permet d’observer leur activation lorsque l’on observe des formes, des mouvements. La reconnaissance des formes nécessite une collaboration entre les fonctions visuelles et la mémoire. » (extrait du BO) ; Capacités, aptitudes : « Interpréter des observations médicales et/ou des imageries cérébrales chez l'[être humain]. » (extrait du BO)
Résumé : Cette vidéo d'environ 4min explique comment fonctionne la technique d'imagerie par résonance magnétique nucléaire.
Remarque : Cette vidéo peut-être présentée en accompagnement d'activités utilisant Eduanatomist, par exemple. Elle est présentée par une femme, ce qui permet de limiter la surreprésentation des hommes dans les documents présentés aux élèves.
Dernière mise à jour : 17/12/2015
Voir le document : Kezako : comment fonctionne une IRM ?, Unisciel

Place dans le programme : Thème 1 - A Expression, stabilité et variation du patrimoine génétique > Variabilité génétique et mutation de l’ADN + L’expression du patrimoine génétique
Notion ou capacité abordée : Connaissances : « si les modifications [de l'ADN] n’empêchent pas la survie de la cellule, il apparaît une mutation, qui sera transmise si la cellule se divise. Une mutation survient soit dans une cellule somatique (elle est ensuite présente dans le clone issu de cette cellule) soit dans une cellule germinale (elle devient alors héréditaire). Les mutations sont la source aléatoire de la diversité des allèles, fondement de la biodiversité. » (extrait du BO) + Connaissances : « L’ensemble des protéines qui se trouvent dans une cellule (phénotype moléculaire) dépend :
– du patrimoine génétique de la cellule (une mutation allélique peut être à l’origine d’une protéine différente ou de l’absence d’une protéine) ;
– de la nature des gènes qui s’expriment sous l’effet de l’influence de facteurs internes et externes variés. Le phénotype macroscopique dépend du phénotype cellulaire, lui-même induit par le phénotype moléculaire » (extrait du BO)
Résumé : Il s'agit d'étudier par le biais de différents documents, l'origine d'un phénotype macroscopique et mettre ainsi en évidence les liens de cause à effet des différentes échelles de phénotypes.
Remarque : Ce type de sujet peut notamment prêter à deux écueils communs : porter un regard misérabiliste sur les personnes en situation de handicap, ce qui revient à réduire ce handicap à un manque, un obstacle, etc., et à réduire les personnes concernées à ce handicap ; les présenter comme des personnes extraordinaires au sens où elles feraient preuve de qualités hors du commun. Dans les deux cas, on leur dénie leur caractère « ordinaire », c’est-à-dire humain. L’intérêt de cette activité est de présenter à la fois un modèle positif de personne en situation de handicap (tout le monde a besoin de modèles positifs auxquels s’identifier) et une personne aspirant à vivre une vie de lycéen « normale », sans être « traité comme un handicapé ».
Auteur : Alexandre Magot
Dernière mise à jour : 06/03/2016

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Place dans le programme : Thème 3A – Féminin, masculin
Notion ou capacité abordée : Connaissances : « Chez l’homme et la femme, le fonctionnement de l’appareil reproducteur est contrôlé par un dispositif neuroendocrinien qui fait intervenir l’hypothalamus, l’hypophyse et les gonades. La connaissance de ces mécanismes permet de comprendre et de mettre au point des méthodes de contraception [...]. Des méthodes de contraception masculine hormonale se développent. » (extrait du BO) 
Capacités, attitudes : « Mettre en œuvre une méthode (démarche historique) et/ou une utilisation de logiciels et/ou une pratique documentaire pour expliquer le mode d’action de différentes pilules contraceptives. » (extrait du BO)
Résumé : Il s'agit d'une série de ressources permettant d'aborder le thème de la contraception hormonale masculine (CHM). 
Remarque : La CHM est une technique qui, contrairement aux idées reçues, existe bel et bien et est validée par l'OMS (Organisation mondiale de la santé). Si c'est une méthode contraceptive qui présente des inconvénients et des améliorations possibles (comme tout moyen de contraception), elle permet néanmoins de mettre l'accent sur le fait qu'au sein d'un couple hétérosexuel, la contraception est une responsabilité qui peut et devrait être partagée. Or, aujourd'hui, elle est surtout l'affaire des femmes. Cela peut s'expliquer par le fait que le contrôle de la procréation est le fruit (jamais définitivement acquis) pour les femmes d'un long combat. Mais cela tient également à une déresponsabilisation des hommes. Traiter la CHM pour illustrer les contraceptions hormonales permet ainsi d'aborder cette problématique.
Dernière mise à jour : 16/03/2016
Ressources : 
– Louise Pluyaud, La contraception, c'est aussi une histoire d'hommes, information.Tv5Monde.org, 2 octobre 2015
– Jean-Claude Soufir, La contraception hormonale masculine : une faisabilité immédiate ? mt Médecine de la reproduction, Gynécologie Endocrinologie, 2013
– Contraception masculine, pourquoi pas ? Interview vidéo (8min41) de Jean-Claude Soufir par Julie Lacaze, universcience.tv, 2014
– La contraception masculine, Genre, politique et sexualité, blog du master GPS de l'EHESS, 1er mars 2013
– Roger Mieusset, La contraception masculine, 2013 
– Histoire de la contraception masculine [L’expérience de l’Association pour la recherche et le développement de la contraception masculine (1979-1986)], Cyril Desjeux, Politiques sociales et familiales, année 2010, vol. 100, no 1, p. 110-114
– Desjeux Cyril, « Histoire et actualité des représentations et pratiques de contraception masculine », Autrepart, 4/2009 (n° 52) , p. 49-63

Place dans le programme : Thème 3A – Féminin, masculin
Notion ou capacité abordée : Contraception et éducation à la sexualité
Résumé : Il s'agit de 4 courtes vidéos qui jouent sur l'inversion des rôles de genre habituellement observés dans la société, pour sensibiliser à l'importance de la responsabilité des hommes en matière de contraception.
Remarque : « À travers la mise en scène humoristique et absurde de jeunes hommes enceintes, il s'agira d'une part de dénoncer des rapports de genre inégalitaires qui peuvent être à l'origine de nombreuses grossesses non souhaitées (non reconnaissance de la sexualité des jeunes filles, désimplication des hommes dans le choix d'une contraception). D'autre part, sont pointées les conséquences lourdes dune grossesse précoce telles que interruption du cursus scolaire. » (INPES)
L'une des vidéos met en scène deux personnes racisées. Pas de sous-titres disponibles.
Auteur·e·s : INPES (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé), 2009
Dernière mise à jour : 21/10/2017
Liens :
– La main dans le sac
– L'annonce
– Le scoop
– L'accouchement

Place dans le programme : Thème 3A – Féminin, masculin
Notion ou capacité abordée : Connaissances : « Chez l’homme et la femme, le fonctionnement de l’appareil reproducteur est contrôlé par un dispositif neuroendocrinien qui fait intervenir l’hypothalamus, l’hypophyse et les gonades. La connaissance de ces mécanismes permet de comprendre et de mettre au point des méthodes de contraception [...]. Des méthodes de contraception masculine hormonale se développent. » (extrait du BO) 
Capacités, attitudes : « Mettre en œuvre une méthode (démarche historique) et/ou une utilisation de logiciels et/ou une pratique documentaire pour expliquer le mode d’action de différentes pilules contraceptives. » (extrait du BO)
Résumé : Il s'agit d'activités (un exercice type IIb du bac S et 2 sujets de l'ancien programme du bac ES), pour mettre en évidence le mode d'action d'un type de CHM, reposant sur l'injection de d'undécanoate de testostérone. Il s'agit de la CHM que l'OMS considère comme fonctionnelle.
Remarque : La CHM est une technique qui, contrairement aux idées reçues, existe bel et bien et est validée par l'OMS (Organisation mondiale de la santé). Si c'est une méthode contraceptive qui présente des inconvénients et des améliorations possibles (comme tout moyen de contraception), elle permet néanmoins de mettre l'accent sur le fait qu'au sein d'un couple hétérosexuel, la contraception est une responsabilité qui peut et devrait être partagée. Or, aujourd'hui, elle est surtout l'affaire des femmes. Cela peut s'expliquer par le fait que le contrôle de la procréation est le fruit (jamais définitivement acquis) pour les femmes d'un long combat. Mais cela tient également à une déresponsabilisation des hommes. Traiter la CHM pour illustrer les contraceptions hormonales permet ainsi d'aborder cette problématique.
Dernières mise à jour : 17/03/2016
Télécharger les activités :
– La CHM (exercice type IIb) :   
– La contraception masculine, sujet ES, 2006, Polynésie
– Une piste pour un contraceptif masculin, sujet ES, 2010, Métropole

Place dans le programme : Thème 1B – La tectonique des plaques : l'histoire d'un modèle
Notion ou capacité abordée : 
Résumé : « Pour comprendre la formation de la Terre, Anne-Magali Seydoux-Guillaume s'intéresse aux minéraux que l'on trouve en très petites quantités dans les roches. Partie jusqu'en Norvège pour prélever des échantillons, il lui faudra encore de la patience avant de les sonder à l'échelle atomique avec son microscope électronique à transmission... »
Remarque : Les sciences de la Terre sont souvent (éventuellement inconsciemment) présentées comme un milieu masculin. Dans cette vidéo, pouvant être utilisée dans le cadre d'un travail sur l'orientation, c'est une femme qui nous présente son métier.
Dernière mise à jour : 29/03/2016
Voir le document : Catherine Tardin et l'ADN, vidéo (2'32''), 2012

Place dans le programme : 3A – Féminin, masculin > Sexualité et procréation
Notion ou capacité abordée : Prévention contre les IST
Résumé : Diverses ressources pour s'informer sur l'utilisation et la réalisation de digues dentaires, permettant d'éviter la transmission d'IST lors de rapports bucco-génitaux et bucco-anaux.
Remarque : La digue dentaire est encore trop peu connue, alors qu’elle prévient les IST lors de pratiques sexuelles susceptibles de concerner toutes les orientations sexuelles (cunnilingus et anulingus). On peut supposer que cela n’est pas sans rapport avec le fait que le cunnilingus relève du plaisir féminin, parent pauvre du plaisir masculin. C’est d’autant plus vrai en tant que pratique des lesbiennes et des bisexuelles, invisibilisées dans l’éducation sexuelle comme ailleurs (comme en témoigne malheureusement le document canadien cité ci-dessous). Il en découle un manque d’information sur les risques de transmission d’IST liés à ces pratiques, et les modes de prévention. Ces ressources permettent d'y remédier. 
Dernière mise à jour : 03/04/2016
Voir les documents : 
– Sarah, J'ai testé pour vous... la digue dentaire, barbieturix.com, 27/07/2014
– La digue dentaire, maSexualite.ca
– Se protéger des IST grâce aux digues dentaires (carré de latex), L, le site de prévention santé pour les lesbiennes, Crips

Place dans le programme : Thème 1B – La tectonique des plaques : l'histoire d'un modèle > L’évolution du modèle : le renouvellement de la lithosphère océanique
Notion ou capacité abordée : Connaissances : « En permanence, de la lithosphère océanique est détruite dans les zones de subduction » ; Capacités et attitudes : « Recenser, extraire et organiser des informations sur des images satellitales et de tomographie sismique. » (extraits du BO)
Résumé : Il s'agit de l'extrait de 2 documents dans lesquels Barbara Romanowicz (sismologue et géophysicienne française, professeure au Collège de France et à l’université de Californie à Berkeley et membre élue à l’Académie des sciences) explique le principe de la tomographie sismique. Ces extraits sont exploitables dans le cadre d'activités utilisant cette technique.
Remarque : La géologie est un domaine souvent considéré comme masculin. Cette représentation tient notamment au fait que, dans nos manuels, les scientifiques présentés sont la plupart du temps des hommes. Ces ressources permettent d'y remédier. 
Dernière mise à jour : 14/04/2016
Voir les documents : 
– Extrait 1 : « Le principe de l'imagerie sismique, ou tomographie, est similaire aux techniques utilisées en médecine : on envoie à travers un corps opaque à la vision directe, des ondes (ici ondes sismiques) engendrées à la surface de celui-ci par des sources de vibration (ici les séismes) et on les enregistre également en surface, par des capteurs d'onde appropriés. On peut mesurer leurs temps de parcours ou leurs amplitudes, et confronter ceux-ci avec les temps ou amplitudes calculés dans un modèle de référence, généralement un modèle moyen du globe à symétrie sphérique, c'est à dire un modèle simplifié où les paramètres physiques ne varient qu'en fonction de la profondeur.

L'imagerie sismique est incontestablement la méthode la plus performante pour "voir" à l'intérieur de la terre. Elle a pour outil les ondes élastiques émises par les tremblements de terre partout dans le monde et enregistrées par des capteurs d'ondes, ou sismomètres, très sensibles, capables de détecter des déplacements de l'ordre du micron, qui proviennent de séismes de magnitude supérieure à 5, dans le monde entier. Ces ondes illuminent l'intérieur du globe: d'une part, comme la lumière, elles se réfléchissent, ou se réfractent sur les obstacles rencontrés, elles accélèrent ou ralentissent suivant la nature et l'état de la matière traversée. En combinant les enregistrements de nombreux séismes dans de nombreuses stations tout autour du globe, on peut réaliser, par des méthodes dites tomographiques, des images en trois dimensions de l'intérieur de la terre. » Extrait de « La terre profonde en 3D : contributions à l'imagerie sismique de notre planète », discours prononcé le 17 juin 2014 à l’Académie des Sciences

– Extrait 2 : « En tomographie sismique [...] ce qu’on mesure ce sont des vitesses de propagation des ondes. On peut distinguer les régions qui sont plus lentes qu’un modèle moyen de référence, des plus rapides. On a une convention de couleur : le lent est rouge et le rapide est bleu, tout simplement parce qu’en première approximation, les régions où la vitesse est plus lente que la moyenne correspondent à des températures plus chaudes et celles qui sont plus rapides que la moyenne correspondent à des températures plus froides. » Extrait de Voyage au centre de la Terre, conférence de Barbara Romanowicz, 25 septembre 2014

Place dans le programme : Thème 1B – La tectonique des plaques : l'histoire d'un modèle > L’évolution du modèle : le renouvellement de la lithosphère océanique
Notion ou capacité abordée : Connaissances : « En permanence, de la lithosphère océanique est détruite dans les zones de subduction » ; Capacités et attitudes : « Recenser, extraire et organiser des informations sur des images satellitales et de tomographie sismique. » (extraits du BO)
Résumé : Il s'agit d'une activité permettant de mettre en évidence le phénomène de subduction océanique. Un document explique aux élèves les principes de la tomographie sismique. Il s'agit de propos de Barbara Romanowicz, sismologue et géophysicienne française. 
Remarque : La géologie est un domaine souvent considéré comme masculin. Cette représentation tient notamment au fait que, dans nos manuels, les scientifiques présentés sont la plupart du temps des hommes. Cette activité permet d'y remédier. 
Auteur : Alexandre Magot
Dernières mise à jour : 14/04/2016
Télécharger l'activité :
– Version avec accès internet :    

– Version sans internet :   

Place dans le programme : 3A – Féminin, masculin > Sexualité et procréation
Notion ou capacité abordée : Connaissances : « Chez l’homme et la femme, le fonctionnement de l’appareil reproducteur est contrôlé par un dispositif neuroendocrinien qui fait intervenir l’hypothalamus, l’hypophyse et les gonades. » (extraits du BO)
Résumé : Il s'agit d'activités permettant de travailler, sous forme d'une synthèse organisée de connaissances ou d'une étude de documents, le contrôle hormonal des fonctions de reproduction. Elles se basent sur l'étude des traitements hormonaux de l'endométriose.
Remarque : L’endométriose est l’objet d’un tabou en France. Les médecins sont peu formé·es à la détecter (il faut en moyenne 7 ans pour que la maladie soit diagnostiquée), la douleur est très souvent peu prise en considération, interprétée comme étant d’origine psychologique, ou considérée à tort comme normale au moment des règles. La science n’est pas très avancée sur la compréhension des mécanismes en jeu et les traitements possibles, malgré le fait que la maladie soit connue depuis 1860 et qu’elle concerne 1 à 2 personnes réglées sur 10, soit environ 4 millions de personnes en France, et 180 millions dans le monde. Nos enseignements devant s'inscrire dans le cadre d'une éducation à la santé, il est fondamental que nous évoquions cette pathologie. 
A noter que, pour la réalisation de cette activité, ont été choisies l'illustration d'une personne racisée, le lien vers des associations qui ne soient pas uniquement métropolitaines, et le terme « personnes réglées » pour ne pas exclure les hommes trans concernés. 
Auteur : Alexandre Magot
Dernières mise à jour : 07/05/2016
Télécharger les activités :
– Version synthèse organisée de connaissances :    

– Version étude de documents :    

Place dans le programme : Thème 3 A – Féminin, masculin
Notion ou capacité abordée : Notion de contraception, « Argumenter, débattre sur des problèmes éthiques posés par certaines pratiques médicales. » (BO) 
Résumé : Il s'agit de la biographie de Margaret Sanger, à l'origine du planning familial et qui a permis la création de la première pilule contraceptive.
Remarque : Très peu de femmes sont présentées dans le cadre de l'histoire des sciences. Il s'agit ici de présenter Margaret Sanger, à l’origine du Planning familial et qui a permis la création de la première pilule contraceptive. Ses prises de positions eugéniste peuvent également servir de bases à une discussion sur les problèmes éthiques que peut poser le contrôle des naissances, comme demandé dans le programme.
Auteur : SVT Égalité
Dernière mise à jour : 20/06/2016
Ressources : Cette page du site

Place dans le programme : Thème 3 - C De l’œil au cerveau : quelques aspects de la vision
Notion ou capacité abordée : Toutes notions du thème
Résumé : Il s'agit d'une carte heuristique permettant de reprendre l'ensemble des mots-clés du thème
Remarque : Les cartes heuristiques permettent de faciliter la mémorisation, en particulier pour les élèves présentant des troubles de l'apprentissage
Dernière mise à jour : 29/06/2016
Auteure : Mme Laroche Peltier
Voir le document : Carte heuristique sur le thème de la représentation visuelle, larochepeltiersvt.webnode.fr

Place dans le programme : Thème 1 - A : Expression, stabilité et variation du patrimoine génétique > Reproduction conforme de la cellule et réplication de l’ADN
Notion ou capacité abordée : La mitose
Résumé : Il s'agit d'une carte heuristique permettant de reprendre l'ensemble des mots-clés concernant la mitose
Remarque : Les cartes heuristiques permettent de faciliter la mémorisation, en particulier pour les élèves présentant des troubles de l'apprentissage
Dernière mise à jour : 29/06/2016
Auteure : Mme Laroche Peltier
Voir le document : Carte heuristique sur le thème de la mitose, larochepeltiersvt.webnode.fr

Place dans le programme : Thème 1 - A : Expression, stabilité et variation du patrimoine génétique > Reproduction conforme de la cellule et réplication de l’ADN
Notion ou capacité abordée : La réplication de l'ADN
Résumé : Il s'agit d'une carte heuristique permettant de reprendre l'ensemble des mots-clés concernant la réplication de l'ADN
Remarque : Les cartes heuristiques permettent de facilité la mémorisation, en particulier pour les élèves présentant des troubles de l'apprentissage
Dernière mise à jour : 29/06/2016
Auteure : Mme Laroche Peltier
Voir le document : Carte heuristique sur le thème de la réplication de l'ADN, larochepeltiersvt.webnode.fr

Place dans le programme : Thème 3A – Féminin, masculin
Notion ou capacité abordée : Anatomie des appareils sexuels
Résumé : Il s'agit de 2 oeuvres :
– Une oeuvre de Jamie Mc Cartney, fruit de 5 ans de travail durant lesquels il a réalisé la sculpture en plâtre, sur modèle, de la vulve de 400 personnes (cis comme trans, de 18 à 76 ans). Les sculptures sont regroupées en 10 panneaux.
– Une illustration de Katja Tetzlaff comprenant 25 dessins de vulves, de formes et de pigmentation variées (et présentant notamment un dessin d'un type de vulve intersexe)
Remarque : Les bases anatomiques permettant de se représenter pénis et testicules sont largement connues de tout le monde, ne serait-ce que parce qu'il y a surreprésentation de leur image stylisée sur de nombreuses tables d'établissements scolaires et de nombreux murs de la ville... A l'inverse, les élèves connaissent très peu l'anatomie d'une vulve, y compris si leur corps en est pourvu. Il faut dire que le schéma d'une vulve est absent de la plupart des manuels scolaires. Les connaissances anatomiques sont très souvent issues de l'industrie pornographique. Or les anatomies qu'on y observe sont complètement stéréotypées et donnent une représentation faussée de la diversité existante. Cette méconnaissance est très anxiogène et source de nombreux complexes, dont témoignent notamment la grande augmentation des labioplasties.
C'est pourquoi il est important de présenter à la fois un schéma type de vulves aux élèves, et dans le cadre de l'éducation à la sexualité dans lequel s'inscrivent les cours de SVT, de rendre compte de la diversité existante au moyen d'images.
Il est à noter que le titre de l'oeuvre n'est pas forcément bien choisi dans la mesure où il n'est absolument pas question de vagin ici.
A lire sur ce sujet : Damien Mascret, "La diversité méconnue du sexe féminin", Le Figaro, 28/10/2016
Dernières mise à jour : 03/03/2017
Accéder aux ressources :
> The great wall of vagina :
– The great wall of vagina, site dans lequel on trouvera notamment une présentation de l'oeuvre, ainsi que des photos de chacun des 10 panneaux.
– ""Le grand mur du vagin" au secours des lèvres", Libération, 12/05/2011
> Katja Tetzlaff, 25 different anatomical variations of the vulva

– Séries de vidéos sur le thème de la sexualité et la reproduction –

Place dans le programme : Thème 3 A – Féminin, masculin
Notion ou capacité abordée : Toutes les notions du thème
Résumé : Il s'agit d'une série de 8 vidéos réalisée par Odile Fillod pour la plateforme Matilda.education (plateforme de ressources pédagogiques antisexistes) pour servir de base ou de complément à l'enseignement des thèmes liés à la sexualité et la reproduction. Elles font partie « d’une série conçue en lien avec le programme de SVT. Chacune d’elles propose une synthèse qui s’attache à respecter l’égalité filles-garçons, à prendre en compte la diversité et à contrer quelques idées fausses alimentant le sexisme ». 
Remarque :  Au-delà de son utilisation avec les élèves, cette série de vidéos est un bel outil de formation pour les enseignant⋅e⋅s, notamment du fait d'être associée à un document reprenant les écueils de vocabulaire à éviter pour ne pas véhiculer des stéréotypes sexistes (document en ligne sur inscription, ou à venir).
Date de publication : 28/05/2017
Auteur⋅e⋅s : Odile Fillod
Voir les documents : 
– Reproduction sexuée et assexuée (6'19")
– Du sexe aux sexes (6'26")
– Contrôle hormonal de la fonction de reproduction (6'52")
– Production et émission de gamètes (6'44")
– La fécondation (6'54")
– Bases physiologiques de la sexualité (7'02")
– La détermination du sexe (7'32")
– La puberté (6'54")

– Activité/document sur le fonctionnement d'une synapse –

Place dans le programme : Thème 3 C – De l'oeil au cerveau, quelques aspects de la vision 
Notion ou capacité abordée : Transmission synaptique de l'information nerveuse
Résumé : Il s'agit de proposer à tou·tes les élèves un travail adapté aux élèves présentant des troubles en dys. La consigne est de présenter le fonctionnement d'une synapse sous la forme d'une maquette fonctionnelle, qui sera ensuite présentée à l'oral. Les photos montrent les productions ainsi réalisés.
Remarque : Ce type d'activité est parfaitement adapté à des élèves présentant des troubles en dys. Par ailleurs, les productions obtenues à l'issue du travail (présentées en photos) montrent des exemples de documents tout à fait appropriés pour faire travailler des élèves non ou mal voyant·es sur ces notions.
Date de publication : 02/11/2017
Auteur⋅e⋅s : Joco Corinne Le Doaré
Voir les documents : photographies des productions réalisées par les élèves

– Activité : Biologie du plaisir sexuel –

Place dans le programme : Thème 3 - Corps humain et santé > Thème 3 - A Féminin, masculin > Sexualité et bases biologiques du plaisir  
Notion ou capacité abordée : Anatomie des organes génitaux + "L’activité sexuelle est associée au plaisir. Le plaisir repose notamment sur des phénomènes biologiques, en particulier l’activation dans le cerveau des « systèmes de récompense »." (extrait du B.O.)
Résumé : Activité (idéalement de 2h+1h) traitant successivement :
– de l'anatomie des organes génitaux,
– du système cérébral de la récompense,
– de l'orgasme.
Remarque : Si les programmes de 1re S et l'ensemble des manuels scolaires ne traitent de la biologie du plaisir que dans ses aspects cérébraux, il est pourtant fondamental d'inclure cette notion dans un champ plus large, participant d'une véritable éducation à la sexualité et de la prévention des violences sexuelles.
Cette activité permet d'évoquer les organes sensoriels (et en particulier le clitoris, jusque-là largement invisibilisé) ; de participer à une déconstruction des principaux stéréotypes de genre ; d'expliquer l'ensemble des éléments intervenant dans l'élaboration du plaisir (le cerveau intégrant de nombreux éléments, pas uniquement sensoriels, pour élaborer une perception).
Il est d'ailleurs demandé explicitement dans le BO d'inclure ce chapitre dans le cadre de l'éducation à la sexualité.
D'autre part, pour les collègues qui hésiterait à traiter de ces points qui n'apparaissent pas explicitement dans les programmes et ne sont traités dans aucun manuel : nous rappelons que l'extrait du BO résumant ce que les enseignant·e·s ont à traiter avec les élèves est "L’activité sexuelle est associée au plaisir. Le plaisir repose notamment sur des phénomènes biologiques, en particulier l’activation dans le cerveau des « systèmes de récompense »." : si le point essentiel à traiter est bien le système de la récompense (qui est traité par la 2e des 3 activités proposées), la phrase laisse la possibilité de traiter d'autres points en complément. Cette activité entre donc pleinement dans les possibilités laissées par les programmes.
Enfin, c'est une activité genrée au minimum afin de ne pas exclure les élèves trans, et évoque le thème de l'intersexuation lors de l'étude de l'anatomie des organes génitaux.
Date de publication : 03/12/2018
Auteur⋅e⋅s : Virginie Bordes et Alexandre Magot
Voir les documents :
– Activité 1 Anatomie des organes génitaux et les tabous associés :   
– Activité 2 Les bases cérébrales du plaisir :   
– Activité 3 L'orgasme chez l'être humain :   

– Témoignage vidéo : Lucie Hovhannessian, 26 ans vit avec le VIH depuis 12 ans –

Place dans le programme : Thème 3 - Corps humain et santé > Thème 3 - A Féminin, masculin
Notion ou capacité abordée : "Extraire et exploiter des données pour relier la prévention contre les IST (Sida, hépatite, papillomavirus, etc.) à la vaccination ou l’utilisation du préservatif." (BO)
Résumé : Il s'agit d'une vidéo dans laquelle Lucie Hovhannessian, 26 ans et séropositive, raconte sa vie avec le virus, la manière dont elle a été contaminée, etc.
Remarque : La prévention vis-à-vis du VIH passe très souvent par la peur et le fait de brandir des « épouvantails »... lesquels sont représentés par les personnes malades ou séropositives. Cette approche a tendance à stigmatiser les personnes concernées et rend vaines les tentatives annexes, contradictoires sur le fond, de lutter contre cette stigmatisation. Cette vidéo a l'avantage de prendre le contre-pied de cette tendance en présentant un discours qui n'est pas dramatisant et fait plus appel à la responsabilité qu'à la peur.
Il conviendra cependant, notamment avec des collégien·ne·s, d'insister sur le fait que l'arrêt de l'utilisation du préservatif dont il est question dans ce témoignage n'a été possible ici que du fait d'une charge virale indétectable. Cela a nécessité la prise rigoureuse d'un traitement médicamenteux, l'aval de l'équipe médicale, et donc, avant toute chose, du fait d'avoir été diagnostiquée. D'où l'importance du dépistage. On pourra également rappeler que la trithérapie est également associée à de nombreux effets secondaires chez beaucoup de personnes. Et qu'elle ne permet pas systématiquement de rendre la charge virale indétectable.
Auteur⋅e⋅s : Brut
Dernière mise à jour : 21/03/2018
Accéder au site : vidéo sur youtube, ou la même vidéo associée à un article de francetvinfo

– Document de synthèse sur les techniques de maîtrise de la procréation –

Place dans le programme : Thème 3 - Corps humain et santé > Thème 3 - A Féminin, masculin
Notion ou capacité abordée : Maîtrise de la procréation : Contraception, IVG, PMA
Résumé : Document au format A3 faisant la synthèse des différents moyens de contraception et d'interruption volontaire de grossesse (page 1 du document). Il est couplé à un document équivalent présentant les différentes techniques d'assistance médicale à la procréation (page 2 du document)
Remarque : Ce document a été conçu de manière à être, tout en tenant sur une page, aussi complet et aussi inclusif que possible. Il ne se limite donc pas aux exemples traditionnellement présentés : il évoque ainsi des techniques qui, même si elles ne sont pas encore autorisées en France, le sont à l'étranger et peuvent donc concerner des élèves (GPA, PMA quelle que soit la situation, etc.). Il est également important de les présenter afin que tou·te·s les élèves puissent comprendre les enjeux du débat actuel en France.
Le document évoque également les méthodes d'auto-conservation d'ovocytes (notamment pour les personnes subissant une chimiothérapie ou les personnes trans), etc.
Même si les expressions « préservatif interne et externe » ont été préférés à ceux de « préservatif masculin et féminin » (qui sont transphobes), le document a recours à l'emploi classique de « hommes » et «femmes ». Il sera donc important de nuancer les termes employés dans ce document et de bien préciser à l'oral que ni les organes dont on dispose, ni l'assignation à la naissance ne détermine le genre d'une personne. On peut donc, par exemple, être un homme et posséder un utérus, et donc être concerné par le fait d'enfanter.
Auteur⋅e⋅s : Audrey Ducloux
Dernière mise à jour : 27/06/2018
Télécharger le document :
– double page sur PMA + Contraception/IVG :
– Document sur la PMA : 
– Document sur la contraception : 

– Activité : étude d'un cas d'intersexuation –

Place dans le programme : Thème 3 - Corps humain et santé > Thème 3 - A Féminin, masculin
Notion ou capacité abordée : Différenciation des organes génitaux
Résumé : Il s'agit d'une étude de document type IIb du bac, dans laquelle les élèves sont invité·es à comprendre la mise en place d'un phénotype intersexe (femme présentant une vulve, l'absence d'organes génitaux internes et présence de testicules intra-abdominaux).
Remarque : Cette activité permet de parler d'intersexuation et de discuter la binarité des sexes. Elle permet également de dénoncer la manière dont on traite les personnes intersexes (ici lors de compétitions sportives, mais il serait utile de poursuivre en classe la discussion pour évoquer les traitements médicaux). Elle est centrée sur l'exemple d'une athlète remportant une épreuve des JO et devant se soumettre à un « test de féminité ». Pour éviter un certain voyeurisme, l'athlète est anonyme. Il est seulement fait référence en introduction au fait que cette situation s'inspire de faits réels, et deux liens dirigeant vers des articles en ligne permettent à celles et ceux qui sont intéressé·es de poursuivre la réflexion.
L'étude comporte également un document rédigé par le Collectif Intersexes et Allié·es, permettant de faire connaître ce collectif (notamment aux élèves qui seraient concerné·es) et d'accompagner la réflexion des élèves dans un cadre respectueux des personnes intersexes.
Cette activité est une version remaniée d'une activité précédemment mise en ligne.
Pour plus d'informations, se reporter aux articles suivants :
– Pour une prise en compte des élèves intersexes, par Loé Lis
– Intersexuation, définition et réflexions, par Ségolène Roy et Alexandre Magot
Auteur : Alexandre Magot
Dernière mise à jour : 26/01/2019
Télécharger l'activité :  

Place dans le programme : Thème 3 - A Féminin, masculin
Notion ou capacité abordée : Différenciation des organes génitaux
Résumé : Cette brochure illustrée traite du sexe biologique, de ses multiples paramètres (chromosomes, gènes, gonades, hormones, sexe phénotypique) et des formes tout aussi multiples qu’il peut prendre. Elle présente des schémas des organes génitaux internes et externes. Elle explique dessins et schémas à l’appui comment fonctionne le processus de sexuation, en prenant en compte l’intersexuation et les questions de genre (identité de genre, orientation sexuelle, transidentité). Elle met en avant les éléments de similitude entre les sexes. Elle évoque également les différents fonctionnements du sexe dans d’autres espèces animales ou chez les plantes.
Remarques : Cette brochure est une ressource précieuse sur la question du développement sexuel : elle est synthétique, agréable à consulter, donne des éléments scientifiques, et surtout elle prend en compte la question de l’intersexuation, en la représentant et sans la considérer uniquement sous l’angle de la pathologie, ce qui est unique dans ce type de documents. Un bémol cependant : ce qui est affirmé d’un côté, dans le texte et les représentations (le sexe biologique et le genre ne sont pas binaires, ce sont des continuums, l’intersexuation est une variation et non une pathologie) est contredit de l’autre par des représentations et des formulations binaires (vulve ou pénis, « mâle, femelle ou intersexe », les cas d’intersexuation sont des « syndromes », « ni homme ni femme » n’apparaît pas, sexe biologique est associé à « garçon » ou « fille »…). Il n’est pas clairement question de mutilations sexuelles condamnées par le droit mais d’opérations.
Nous signalons une formulation maladroite : « Chacun-e a la liberté d’exprimer de façon individuelle et unique son genre dans la société. À noter que, de nos jours, prendre cette liberté peut malheureusement engendrer des violences et des discriminations. » Ce sont le sexisme et les LGBTI-phobies qui engendrent des violences et des discriminations, pas le fait de faire valoir ses droits.
Il est mentionné que le dessin représente « un pénis non circoncis », quand n’apparaît pas que la vulve est « non excisée ». En l'absence de commentaire, et bien que les effets de la circoncision soient sans commune mesure avec ceux de l’excision, cela nous semble banaliser ce que nous considérons comme une mutilation sexuelle quand elle est effectuée hors nécessité médicale et sans que les conditions de consentement soient réunies.
Enfin l'emplacement et l'aspect possibles de la couronne vaginale (connue sous le nom d'hymen) ne sont pas indiqués et auraient pu donner lieu à la déconstruction d'idées reçues sur le sujet.
Auteur⋅es : Bioscope de l’Université de Genève en collaboration avec RTS Découverte (2018)
Dernière mise à jour : 14/02/2019
Ressources :
– Sexesss

Thème abordé : Vocabulaire du sexe, du genre et de l’orientation sexuelle
Résumé : Cette brochure à destination des enseignant·es a pour objectif d’apporter de la clarté sur le vocabulaire associé au sexe, au genre et à l’orientation sexuelle. Elle insiste sur la pertinence de considérer ces trois axes comme des continuums, qui reflètent une réalité.
Remarques : Cette brochure apporte une clarté bienvenue sur les termes liés au genre, au sexe et aux sexualités, ainsi que sur les enjeux qui y sont liés (les mutilations sexuelles concernant l’intersexuation, la transphobie, l’homophobie, la biphobie…). Autre aspect essentiel : il s’agit d’« explorer un vocabulaire qui fait écho au ressenti de chacune et de chacun », sur le principe de l’auto-identification (seule la personne concernée est en mesure de dire dans quel terme elle se reconnaît ou non, et ce qu’il désigne pour elle). Notre seule réserve concerne le paragraphe sur la dysphonie de genre, présentée comme un diagnostic médical « concernant la détresse et les difficultés de fonctionnement que vivent certaines personnes trans relativement aux différentes transitions (famille, travail, etc.) et à la transphobie rencontrée ». Il nous semble que cette approche confond pathologisation de la transidentité et reconnaissance des effets de la transphobie. Nous recommandons aux personnes non concernées de ne pas utiliser cette expression (à part pour faire référence à la manière dont la psychiatrie pathologise actuellement la transidentité), pas plus que le terme de « transsexuel·le ».
Auteur⋅es : Dominique Dubuc, Fédération des enseignantes et des enseignants du Québec (2017)
Dernière mise à jour : 15/02/2019
Ressources :
– Vocabulaire du sexe, du genre et de l’orientation sexuelle